Le protocole PHARE pour lutter contre le harcèlement, très très bien!

L'exclusion de l'élève harceleur, pourquoi pas? L'école récupèrera juste une ou deux patates chaudes à la place...

Mais quid du harceleur non identifié, avec juste des soupçons, mais pas de preuves? Pas de réponse à ce cas rencontré l'an dernier. Même en surveillant l'élève harceleur comme du lait sur le feu, impossible de le prendre sur le fait. L'année suivante, les deux élèves ont été séparés, dans deux classes différentes, et voilà, ça s'est arrêté. Ouf. Mais l'année a été longue pour l'élève harcelé.

Cette année, quid du harceleur étant un enfant avec des troubles du comportement? Celui qui n'arrête pas, que ça ne dérange pas de harceler un enfant plus âgé, sous les yeux de l'enseignant? Il n'arrêtera pas, il ne comprend pas. L'an dernier, il était sur un élève, les deux ont été séparés cette année. Pas grave, il en a choisi un autre cette année. L'exclure? L'enseignant sera lui-même accusé de harcèlement avant que la procédure n'aboutisse. Et puis quoi? Il choisira un autre enfant dans sa nouvelle école, mais pas-grave-c'est-pas-chez-nous-pas-de-vagues...

Quid du harceleur autiste, cas subi dans le collège par un ancien élève de l'école?

Le protocole ne le dit pas.

Malin: c'est aux équipes enseignantes de rédiger leur propre protocole, envoyé ensuite au-dessus pour validation. Donc si ce n'est pas prévu, ben ... c'est la faute des enseignants. Pas au dessus, ils ont fourni une formation de 3 heures sur le harcèlement.

Vivement, les vacances.